Les pesticides
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Le réchauffement climatique
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La varroase
Maladie liée à l’infectation d’un acarien (le varroa destructor) qui parasite le corps des abeilles. Il se reproduit dans les rayons aux dépens du couvain et des adultes. Ils les piquent et les affaiblissent. La varroase est considéré comme la plus grave maladie chez l’abeille domestique.
Les femelles de couleur marron (taille 1mm à 1,6mm) parasite le couvain operculé et les abeilles adultes et se maintiennent sur le corps de leur hôtes grâce à des ventouses qui sont aux bouts de leurs 8 pattes. Le mâle de couleur jaunâtre mesure 0,8mm parasite également le couvain.
L’action spoliatrice par les piqûres va entraîner des pertes de cellules organique et de protéines chez l’abeille. cela contribue à affaiblir globalement les colonies. Le varroa peut injecter dans le corps de l’abeille différents agents pathogènes.
Plus il y a de couvain plus le varroa y est important (printemps, été).
La fausse teigne
C’est une sorte de papillon qui profite des ruches faibles ou mortes pour parasiter des cadres, surtout ceux qui contenant du pollen. Elle y rentre pour se nourrir. La forme larvaire est une chenille qui cause des ravages et se nourrit de cire, cocon, pollen et creuse des galeries dans les cadres ; elle peut même creuser des excavations dans le bois des ruches et cadres. La prolifération est très rapide.
Le frelon asiatique
Le frelon asiatique ou frelon à pattes jaunes est une espèce d’insectes hyménoptères de la famille des Vespidae, de la sous-famille des Vespinae et du genre Vespa. L’espèce est originaire d’Asie, avec une vaste aire de répartition dans des zones au climat tropical ou continental. Le frelon, de son nom Vespa velutina, est un insecte qui vit en colonies.
Bien que le frelon soit habitué à un climat subtropical, il s’est accommodé peu à peu au climat tempéré européen. Sa capacité à s’acclimater lui permet de coloniser d’autres territoires chaque année. L’arrivée du frelon en France est relativement récente, sa présence n’ayant pas encore été imaginable il y a 10 ans. La première découverte d’un nid eut lieu en 2004.
Selon les chiffres du CNRS, 8 ans seulement après son arrivée en France (selon l’histoire la plus vraisemblable, l’espèce a été introduite dans des poteries chinoises venant de pays asiatiques dans lesquelles quelques reines se seraient cachées), la colonie dans son ensemble s’étend au total sur 360 000 km² en Europe !
Les ouvrières de la ruche chassent pendant l’été et toute la colonie laisse le nid vide pendant l’hiver. A cette dernière période, les femelles sont cachées afin de survivre pour reconstruire de nouvelles colonies une fois le givre passé. Le frelon asiatique, à la différence des abeilles, se nourrit des protéines contenues dans la chair d’autres insectes, voilà pourquoi il est un prédateur des abeilles.
Son mode opératoire est simple : il effectue un vol stationnaire devant une ruche, attrape l’abeille qui sort de la ruche et dépèce la victime (grâce à ses fortes mandibules, le frelon est capable de décapiter sa proie avant de la dévorer). Puis ramène les parties riches en protéines dans son nid pour la nourriture des larves. Ils peuvent parfois s’y mettre à plusieurs.
La menace qu’exercent ces prédateurs est double : ils éliminent un grand nombre d’abeilles et leur présence à l’entrée de la ruche effraie les butineuses qui ont tendance à limiter leurs sorties et donc à réduire leurs réserves pour l’hiver. La production de miel en est énormément perturbée.
De plus, on ne lui connait aucun prédateur actuellement, ce qui rend sa régulation inexistante
En Chine, les abeilles ont fini par trouver un moyen de neutraliser un frelon qui est entré dans une ruche : elles battent ensemble des ailes pour réchauffer l’habitat et tuer le frelon par hyperthermie.
La loque américaine et européenne
Les loques sont dues à des bactéries. C’est une maladie très contagieuse qui s’attaque aux larves qui se putréfient et de dessèchent. Un couvain clairsemé et sombre, l’opercule peut être perforé ou déchiré.
Avec une allumette, pénétrez l’opercule, si les larves mortes sont filantes, purulentes, avec une odeur ammoniaque et ont perdus leurs couleurs nacrées, c’est la loque américaine. Si elles ne sont pas filantes, c’est la loque européenne.